Petite citation qui va bien

That's my story

Juliet a grandit dans une petite maison pavillonnaire de Greenwich, au sein d'une famille sorcière anglaise. Elle a une grande sœur de huit ans son aînée, qui s'avère être une cracmole. Leurs parents ont redouté que Juliet ne se trouve dans le même cas, ce qui a justifié l'écart d'âge entre leurs deux enfants, mais également pour Juliet une enfance passée à être testée dans l'espoir de voir émerger des signes de magie.

Elle a fait à sept ans la rencontre d'Alice, dont la famille venait de déménager du Japon pour s'installer à Greenwich. On lui a très vite expliqué qu'Alice était une cracmole, ce qui n'a jamais eu aucune espèce d'importance pour Juliet. Elles étaient les meilleures amies du monde, toujours fourrées l'une chez l'autre et partageaient tous leurs secrets. Pendant un temps, elles ont même été dans la même école moldue et, comble du bonheur pour elle mais aussi pour leurs parents, ont fait leurs années de primaire dans la même classe. Juliet était convaincue que rien ne pourrait jamais ternir leur amitié, jusqu'à ce qu'elle reçoive sa fameuse lettre de Poudlard.

Juliet a toujours eu conscience qu'Alice a commencé à être jalouse à ce moment là. Elle a été répartie à Poufsouffle, n'a pas eu beaucoup de difficulté à se faire des amis, et excellait dans certaines matières. Mais les lettres échangées avec Alice étaient souvent pleines de reproches de la part de la cracmole, sans que la sorcière ne comprenne pourquoi. Elle en a souffert, jusqu'à prendre la décision de couper les ponts avec Alice lorsqu'elles eurent 16 ans. C'était trop lourd à porter pour elle, mais cette décision reste un regret et elle aurait voulu que les choses se passent différemment.

En voyant sa grande sœur et sa meilleure amie souffrir - chacune à leur façon - de leur condition, Juliet a commencé très tôt à vouloir agir pour l'intégration des cracmols au monde magique. Elle s'est orientée vers un emploi de bureau et, petit à petit, s'est greffée au programme d'insertion des cracmols lancé par le Ministère, dans un poste visant à favoriser l'inclusion et le recrutement des cracmols à des postes non-magiques du Ministère.

Alice Tanaka (in my mind, always/lyrica okano)
Alice, ça a a été presque dix ans de la vie de Juliet. Elles ont dû inventer leur propre langage pour dépasser la barrière d'une langue que la japonaise ne maîtrisait pas à son arrivée à Londres, elles ont dû ruser et trouver des stratagèmes pour se comprendre, avec succès. Elles se sont soutenues, aimées, disputées, réconciliées... Puis Juliet a reçu un beau jour la lettre de Poudlard que presque tous les jeunes sorcières et sorciers attendent. Pour Alice, ça a été un coup dur, une déchirure. Juliet n'a pourtant jamais cessé de vouloir être en contact, lui envoyant des hiboux chaque semaine pour lui raconter tout et n'importe quoi. Mais Alice était jalouse. Jalouse de voir que Juliet apprenait ce qu'elle-même ne pourrait jamais apprendre. Et Juliet a encaissé cette jalousie pendant des années, en prenant sur elle. Jusqu'à ce que ce soit trop dur de le faire. Elles ont rompu le contact il y a onze ans, et c'est à l'heure actuelle le plus grand regret de Juliet. Juliet qui suit d'ailleurs régulièrement les vidéos d'Alice, simplement pour entendre sa voix, pour s'imaginer que son ancienne meilleure amie est heureuse. Elles ne se rendent pas compte d'à quel point leur amitié, et sa fin, a eu un impact sur leur vie respective. Juliet aimerait renouer le lien, mais elle ne sait pas comment faire. Alice, elle, est toujours convaincue qu'elle a tout gâché et qu'aucun retour en arrière ne sera jamais possible.
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There is no right fucking answer. The splendor of the mystery is that you don’t understand. What’s important is the fucking drive to see a project through no matter what. If you fucking give up, you will achieve nothing. The graphic designer’s first fucking consideration is always the size and shape of the format, whether for the printed page or for digital display. Defy fucking convention.
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