AND IT STARTED LIKE THIS...

Enfance ━

Le manoir des Rosier est aussi vieux que la famille elle-même. Situé à l’écart d’un village, en pleine campagne Anglaise, dans une région battue par les vents, Solal est né, fils unique du couple Rosier. Elevé dans la connaissance du monde magique, Solal ne côtoyait pas beaucoup les moldus pendant son enfance. Une enfance privilégiée et choyée.  La fortune des Rosier n'est plus à décrire, ils sont immensément riches.  Papa travail au ministère. Un boulot bien placé et inintéressant. Il part souvent bien habillé, avec une belle robe de sorcier bien repassée. Maman ne travaille pas vraiment, elle s'occupe de Solal. Elle passe beaucoup de temps avec ses amies, d'autres femmes de sorciers riches, et elle parlent beaucoup de "placer leur argent". Dans la tête d'un enfant, cela ressemble à "ranger son argent". Alors Solal fait pareil et range régulièrement ses gallions dans son armoire. Mais contrairement à ceux de ses parents, ses gallions ne semblent pas se reproduire même s'ils sont bien placés. Le monde des adultes paraît bien mystérieux.

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Le chien est énorme. Ou en tout cas paraît énorme pour le jeune Solal. Du haut de ses sept ans, il sue à grosses gouttes devant la mâchoire imposante du berger Allemand. Et celui-ci ne cesse de l’ouvrir et de la fermer dans un claquement qui n’annonce rien de bon. Les aboiements du chien devraient pourtant s’entendre de loin, mais personne ne vient aider le petit garçon. Tandis qu’il court pour échapper à l’animal furieux, il se sent bête de lui avoir lancé un caillou pour l’énerver. D’habitude il est attaché à sa niche avec une grosse corde. Ses propriétaires ont dû oublier. Ou faire exprès pour que ça serve de leçon à l’héritier des Rosier. Qu’importe, l’animal se rend compte qu’il est libre et se mets en chasse de son agresseur en aboyant très fort. Solal sait qu’il ne gagnera pas à la course face à un canidé. Il jette un regard derrière son épaule et un miracle se produit. Comme par magie, après quelques foulées, le chien n’arrive plus à galoper, ses pattes faibles comme du coton, il est immobilisé. Solal reprend son souffle, il sait ce qu’il vient de se produire. Il connaît la magie. Il ne sait juste pas combien de temps cela va fonctionner. Il décide de laisser le chien à son sort et de regagner le manoir. Il bombe le torse, fier d’être enfin un sorcier et pas un de ces cracmols qui plongerait sa famille dans la honte.

Adolescence ━

Le choixpeau se pose sur la tête du jeune Solal. Il n’est même pas perturbé par cette voix dans sa tête. Il est prêt pour tout ça.
« Mmh. J’hésite. Tu es un fier Serpentard, comme tous tes ancêtres, comme tes cousins, tes cousines. Tu ne seras pas perdu là bas. Mais une telle intelligence trouverait sa place chez les Serdaigles. »
« Oh non, pas les Serdaigles. J’ai pas envie de mourir étouffé par la poussière de la bibliothèque. Envoyez moi à Serpentard, j’ai l’habitude, je connais tout le monde. Vous l’avez dit vous-même, y a la moitié de ma famille. Au moins je serai pas perdu. »
Le choixpeau lève ses yeux de cuirs au ciel. Décidemment, ces sales gosses ne sont jamais contents.
« SERPENTARD »
Solal rejoint la table des Verts et Argents, comme prévu, un sourire éclatant aux lèvres. La vie s’annonce belle.

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« Hé Solal ! »
Le jeune homme se retourne, il a dix sept ans, c’est un bel adolescent. Il le sait. La jeune femme en face de lui est belle, elle aussi. Mais elle est beaucoup moins souriante.
« Oh, Eve. Comment ça va ? »
« Comment je vais ?! Comment JE VAIS ?! » Elle sort de ses gonds. « Comment oses-tu. Tu es une pourriture Rosier. Une pourriture. T’es pas capable de rester fidèle plus de trois secondes ? Mais en plus faut que tu te tapes ma cousine ? »
Il tique. Mais reste souriant. Ses dents blanches s’affichent, parfaitement ordonnées.
« Ah ouais. Je voulais t’en parler. Je crois que toi et moi c’est terminé.. »
La jeune femme lui envoie une gifle magistrale. Elle ravale difficilement ses larmes. Tandis que les autres élèves, qui s’étaient arrêtés pour regarder la scène, hésitent entre rire et gêne pour les deux Serpentards. Encore une frasque de Solal, dira-t-on dans les couloirs.
« Ouais c’est terminé ! Je veux plus entendre parler de toi. Et dire que tes parents voulaient qu’on se marie ! Tu finiras seul Solal. Seul, bouffé par un chat. Et ce jour là, je serai heureuse. »
Inatteignable, le jeune Rosier ne répond rien. Il n’en perd pas son sourire charmeur, même si une belle trace rouge vient l’accompagner sur sa joue gauche.

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«  Ah ! Monsieur Rosier. Entrez je vous prie. »
Solal pousse la lourde porte en bois qui lui donne accès à la salle de classe. Le professeur est assis à son bureau et lève les yeux pour se concentrer sur son élève. Par une petite lucarne, un resplendissant soleil d’été inonde la pièce.
« Qu’allez vous faire, avec de tels résultats à vos ASPIC, le monde s’ouvre à vous. »
« J’ai bien réfléchi. Je vais devenir avocat magique. »


Adulte ━

Le bâtiment est magnifique, une façade en briques rouges ancienne très élégante. Des grandes fenêtres à guillotines encadrent une porte d’entrée noire mat. Couverte d’un auvent à fronton blanc, une petite plaque dorée est placée juste au-dessus de la sonnette. On peut lire dessus « Rosier Attorneys Team ». Le cabinet est situé dans le meilleur quartier de Londres. Le bâtiment a coûté une petite blinde, mais cela en valait la peine. Solal et son associé possèdent une affaire florissante, spécialisée dans la défense de clients qui peuvent se permettre de payer leurs honoraires, c’est-à-dire des gens très riches. Pour eux, Solal est prêt à tout, il refuse de perdre une affaire. Et pour arriver à ses fins, il n'hésite jamais à utiliser son réseau ou sa fortune. La déontologie c'est pour les avocats commis d'office. Lui s'occupe de gens importants, il ne peut pas se permettre d'avoir des limites.

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Son associé, un panini débordant de fromage à la main, apporte un dossier à Solal. Ce dernier ne quitte pas des yeux le gras fondu qui risque de finir par s’écraser sur son magnifique bureau en chêne sombre.
« Je sais ce que tu penses. » dit Rosier
« Ah ouais ? Parce que je croyais que tu détestais les moldus. »
« Je ne déteste pas les moldus. On ne fait juste pas partis du même monde. Mais ils ont le droit d’être défendus eux aussi. Je te rappelle qu’on a un code de déontologie qui nous dicte de défendre tout le monde sans faire de distinctions ? »
Son associé ricane.
« Ah ouais ? J’ai comme l’impression que tu ne te précipites pas pour défendre tous les moldus qui viennent toquer à notre porte. »
Solal réajuste son col de chemise.
« Je défendrai quiconque est capable de payer nos honoraires. Faut pas abuser. »
Il soupire. Son regard ne quitte pas le fromage coulant hors du pain humide tenu par son partenaire. La gravité aidant, le cheddar fondu s’approche de plus en plus dangereusement de l’espace vital de Solal.
« Vire ton vieux sandwich de là. Sinon je te jure que tu vas devoir accepter beaucoup de dossiers pour remplacer mon bureau. »
Il prend le dossier et le place bien droit devant lui. Il range ses stylos à égale distance du dossier papier, de chaque côté, parfaitement parallèles.

« Mesdames et messieurs les jurés, votre honneur, êtes vous prêts à condamner un homme au déshonneur et à la ruine sans prendre une seconde pour y réfléchir ? Les preuves apportées par l’accusation sont si minces, ce ne sont que des bruits de couloirs. Où sont les fausses factures que mon client a fait, d’après l’accusation ? Où est la salariée qui accuse cet homme, ce bon père de famille, de harcèlement ? Il n’y a rien. Ce dossier est vide. Ce procès repose sur l’envie de salir la réputation d’un homme travailleur, d’un homme qui a monté son entreprise à la sueur de son front. Et qui se présente aujourd’hui face à vous, dans l’espoir de ne pas tout perdre. A-t-il fait parfois de mauvais choix, de mauvais placements financiers ? Bien sûr. Mais si l’on doit condamner toutes les personnes qui ont fait des mauvais choix, alors ce tribunal va fonctionner nuit et jour. Il n’y aucune preuve d’une quelconque pratique illégale. C’est pourquoi, je vous demande de vous questionner. Êtes vous prêts à condamner un homme, simplement sur une intuition ? Regardez-le, imaginez vous à sa place, vous aussi vous pourriez bâtir une fortune sur de la spéculation boursière. Est-ce que cela ferait de vous un voleur ? Bien sûr que non. Mon client a eu de la chance en affaires. Mais il n’a jamais rien fait d’illégal au regard de la loi. »
Solal présente un sourire éclatant à la cour. Sa plaidoirie est sans faute. Son éloquence et son élégance finissent le travail. Qu’importe si la personne qu’il défend a escroqué des millions d’euros à de pauvres gens. Cela n’est pas son problème, cela n’est pas son job. Il est là pour défendre cet homme. Ce qu’il pense de lui, c’est sans importance. Ce qui compte c’est le gros chèque qu’il va toucher lorsque la cour acquittera son client. Et c’est tout ce que à quoi Solal pense lorsqu’il se retourne et s’assoit sur sa chaise en bois. C’est un requin, un vainqueur. Il ne lâche jamais une affaire. Il perd rarement. Il gagne toujours des montagnes d’argent. Et cela ne lui suffit jamais. L’adrénaline des procès, le plaisir de la richesse, l’admiration qu’il voit dans les yeux des gens qui l’écoutent parler. C’est cela qui le pousse à se lever chaque matin.  

FICHE VALIDEE !!!



Officiellement bienvenue J'ai très hâte de voir Solal à l'oeuvre sur Glitch Amuse-toi bien par ici!

Bienvenue sur Glitch!!   Avant toute chose, nous te remercions d'avoir posé tes valises par ici et espérons que tu trouveras ce que tu as cherché.

Si tu ne l'as pas encore fait, nous te conseillons d'aller jeter un oeil aux annexes ainsi qu'à l'intrigue en cours afin de t'imprégner de l'ambiance du forum! Nous t'enverrons un petit mp dans les 72h avec quelques pistes personnalisées pour faciliter ton intégration.

Tu peux dès à présent participer à la vie du forum, te chercher des petits liens, voire si ut le souhaites créer ton carnet de bord. Si tu en ressens l'envie ou le besoin, tu peux également créer un scénario ainsi qu'un ou des pré-liens. Sache finalement que nous serons toujours à ta disposition si tu fais face à des difficultés d'intégration  

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