And it started like this... Elle aimerait bien être la prochaine first lady du monde magique, aux côtés de son cher et tendre époux Thomas. Son nom : Beatrice Pritchard. Comme elle aime à le rappeler à l’occasion de ses entretiens avec la presse, Beatrice n’est pas la première Pritchard à faire carrière dans la politique. Si les liens de parenté n’ont jamais été officiellement prouvés par un arbre généalogique digne de ce nom, on raconte que le penchant de cette famille pour la haute sphère de la société remonterait au moins au XIXème siècle, avec un certain Sir William Thomas Pritchard nommé consul aux Samoa puis aux îles Fidji par la Reine Victoria. Un homme qui a donné son nom de famille au genre de palmiers Pritchardia - dont elle possède bien entendu quelques spécimens dans sa maison -.

Ainsi, la dulcinée de l’éminent politicien n’est absolument pas une femme trophée. Elle a réalisé un parcours exemplaire chez les moldus, depuis sa naissance jusqu’au jour d’aujourd’hui, sans jamais faillir à son nom ou à sa réputation. Son ambition lui a permis de se hisser à une position importante au sein du gouvernement britannique moldu.

Rencontrer Thomas Cresswell à l’université a été la cerise sur le gâteau. Beatrice n’aurait pas pu rêver mieux que d’un mariage avec le fils d’un banquier à la fortune non négligeable. Il faut satisfaire les goûts de luxe de la Pritchard, qui ne s’habille que chez des créateurs de mode tels que Louis Vuitton ou Stella McCartney. En dehors de ces aspects matériels, Beatrice a trouvé en Thomas un homme à aimer et un allié tout aussi manipulateur… et qui comprend son envie de ne pas s’attacher exclusivement à une seule personne sur le plan sexuel. En l’occurrence, si cela ne la dérange pas de couvrir les aventures de son mari avec un petit assistant de pacotille, elle aurait cependant préféré éviter de subir le chantage de l’amant de Thomas.